Mésange bleue

Publié le par Elway

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Identification : La mésange bleue se distingue par sa large calotte bleue. Une ligne bleue foncée traverse sa face blanche du bec à la nuque. Ses ailes et sa queue sont bleues. Le reste du dessus est brun verdâtre. Le dessous est jaune uniforme avec une bande médiane grise longitudinale peu marquée. Les deux sexes diffèrent uniquement par les couleurs moins vives et les dessins moins marqués du plumage de la femelle, notamment sur le front et les couvertures alaires.
Le bec est conique, petit et pointu, de couleur bleu-gris. Les yeux sont noirs. Les pattes et les doigts sont bleus.
Le juvénile a les joues jaune pâle, et un plumage plus jaune mais plus terne que l'adulte. Les couvertures alaires sont plus vertes et la calotte d'un bleu plus terne.
Chant :  La Mésange bleue zinzinule. Le cri de la mésange bleue est un petit cri aigu "tsi-tsi". Son chant reprend les éléments du cri en les prolongeant. Sur le continent, il comporte presque toujours un trille très aigu.
Habitat : La mésange bleue est présente dans presque tous les habitats dans les régions de feuillus, bois et jardins compris. Par contre, elle est absente dans les forêts pures de conifères. On peut la trouver en montagne jusqu'à 1200 mètres.
Distribution : La mésange bleue est sédentaire dans son habitat. Elle vit en Europe, au Moyen-Orient et dans le nord-est de l'Afrique. Des études récentes sur la génétique ont montré que les mésanges bleues constituaient en fait deux groupes différents. Nous avons maintenant deux espèces, Parus caeruleus en Europe et Parus teneriffae en Afrique du Nord, aux Canaries et sur l'île de Pantelleria, seule portion du continent européen où cette "nouvelle" espèce se reproduit.
Comportements : La mésange bleue cherche sa nourriture en hauteur dans les arbres. En hiver, elle fréquente les jardins, émettant un cri strident quand d'autres oiseaux viennent à la mangeoire. Malgré sa petite taille, elle est batailleuse et sait se montrer agressive pour chasser les intrus de même taille qui veulent lui faire concurrence. C'est une migratrice partielle en Europe. Les oiseaux de nos régions sont généralement sédentaires mais les espèces vivant en Europe Centrale sont affectées par les mouvements en hiver.
La parade nuptiale comprend des vols effectués par le mâle depuis la cime d'un arbre avec les ailes très étendues. Le mâle vient aussi se percher près de la femelle avec la crête hérissée, les ailes tremblantes à demi-ouvertes et tombantes. Il pratique aussi l'offrande de nourriture à la femelle qui réclame comme un poussin, en faisant trembler ses ailes. Pour attirer la femelle au nid, le mâle effectue de lents glissés vers le nid pour inviter la femelle à y aller.
La mésange bleue dort dans le lierre ou les feuillus, mais aussi dans des endroit abrités comme des creux ou des trous quand il fait mauvais temps.
Vol : La mésange bleue vole habituellement avec un vol oscillant, s'arrêtant brusquement sur un perchoir.
Elle effectue des vols courts d'un arbre à l'autre ou de longues distances d'un vol ondulant.
Nidification : La mésange bleue se reproduit d'avril à juillet. Le nid est placé dans un trou d'arbre, une cavité de mur ou dans un nichoir. Il est bâti avec de la mousse, sa coupe est garnie de laine. La ponte est constituée de 9 à 13 oeufs dont l'incubation n'excède pas 15 jours. Seule la femelle couve et le mâle s'occupe du ravitaillement de la famille. L'envol des jeunes s'effectue à 19-20 jours mais l'émancipation totale n'intervient qu'au bout de 4 semaines. Certains couples font une seconde ponte régulière en juin.
Régime : En hiver, les mésanges bleues chassent sans discontinuer les oeufs et les larves d'insectes (coléoptères, chenilles, mouches, punaises, pucerons) qu'elle complètent avec des graines d'oléagineux. Elles ont une façon particulière de prélever leur nourriture. Elles se laissent pendre à l'extrémité d'une brindille au sommet d'un arbre, souvent la tête en bas, et débarrassent la végétation des insectes parasites (surtout oeufs et larves).

Lorsqu'elles en ont terminé avec une brindille, elles s'installent sur la suivante avec des mouvements de balancier caractéristiques, et poursuivent leur œuvre utile. Les mésanges bleues sont des collaboratrices de premier rang pour les arboriculteurs et les sylviculteurs. Au printemps et en été, la mésange bleue examine parfois les chatons des saules, les fleurs de groseilliers à maquereau et ordinaire, et d'autres espèces dont elle apprécie le nectar. Elle peut causer des dégâts aux bourgeons et aux fruits mûrs, mais cela est largement compensé par sa consommation d'insectes. La mésange charbonnière, la mésange nonnette et la mésange bleue peuvent cohabiter dans la même forêt. Afin d'éviter la concurrence, chaque espèce cherche dans des endroits différents : la charbonnière dans la partie inférieure des arbres, la nonnette parmi les branches médianes et la mésange bleue dans la cime des arbres et à l'extrémité des branches.
Protection / Menaces : Les populations de mésanges bleues ont décliné ces 40 dernières années, à cause de la perte de leur habitat forestier. Les durs hivers sont également une lourde menace. L'espèce a quelques prédateurs de nids tels que les écureuils et les pics.
Cependant, l'espèce est commune et largement répandue dans tout son habitat.  

 

Fiche tirée du site « Oiseaux .net » : http://www.oiseaux.net/

(La photo n’est pas de moi et peut être retirée sur simple demande de son auteur)

Publié dans Oiseaux

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