Tenebrio molitor

Et voici ce jour dévoilé le fameux plan de bataille destiné à répondre aux nouvelles exigences alimentaires de la colonie.

Le Tenebrio Molitor, plus communément appelé « ténébrion meunier » ou encore « ver de farine » sera donc mon arme secrète pour faire face à l’appétit sans limites des larves.

Plusieurs avantages à ce ver:

-Très facile d’élevage

-Croissance rapide

-Ne sent pas

-Bonnes valeurs nutritionnelles (19.21% protéines)

 

Concernant l’élevage

Je me suis procuré une première souche de 100g de vers samedi dernier (19/02/2011) au magasin Floricane de ma région.

Cette souche ayant une provenance industrielle (alimentation douteuse, parasites possibles  etc) il est fortement recommandé de ne pas en donner les vers à consommer aux fourmis, mais bien d’en effectuer l’élevage et de ne servir que les nouveaux nés le moment venu.

J’ai donc placé ces bestioles dans deux boites Ferrero gros volumes dans lesquelles j’ai déposé un substrat composé de farine de blé complet et de pain sec pour ce qui est de la nourriture, et de quelques morceaux de pommes pour les apports en eau (une pomme ou une carotte une fois par semaine devrait suffire)

Reste plus désormais qu’à attendre patiemment la naissance des ténébrions adultes, ce qui ne devait tarder (une 20ène de jours) étant donné que les premières nymphes viennent elles aussi de faire leur apparition.

Alors beaucoup vous diront qu’il est préférable de séparer les nymphes dés leur apparition,  afin de les soustraire à l’appétit vorace des larves que le cannibalisme n’effraie pas le moins du monde.

C’est probablement un très bon conseil pour une faible population qu’il est important de chouchouter pour la réussite de l’élevage, mais c’est déjà beaucoup moins vital pour une population aussi importante que la mienne (100g mine de rien, ça fait du monde)

Ma stratégie est donc simple : Démerdez vous sans moi !!!

A l’apparition des ténébrions adultes, je les prélèverai afin de les mettre tous dans un bac d’élevage adapté et définitif d’où pourrons partir les nouvelles souches « saines » et propres à  la consommation.

Si tout se passe comme prévu, je devrais rapidement disposer d’une source quasi infinie de nourriture vivante et saine, protégée des risque d’acariens et de pesticides, véritables plaies pour nos fourmis.

A l’occasion de ce nouvel élevage , j’ouvre une nouvelle catégorie intitulée : « Elevages nourriciers »